Un ramonage de cheminée est essentiel pour garantir son bon fonctionnement et assurer la sécurité des personnes qui l’utilisent. Cette opération consiste à nettoyer les conduits d’évacuation de fumée afin d’éliminer les dépôts de suie et de goudron susceptibles d’obstruer la circulation des gaz. En plus de prévenir les risques d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone, cela permet d’optimiser le rendement énergétique !
Mais alors, quand prévoir le passage des techniciens ?
Quelle est la meilleure période pour le ramonage de sa cheminée ?
A la fin de l’été ou en début d’automne.
En fait, le meilleur moment de ramonage pour une cheminée dépend de plusieurs points pratiques et réglementaires. Dans la majorité des cas, il est recommandé de prévoir le passage de l’entreprise avant le début de la saison de chauffe pour être sûr d’utiliser l’installation en question en toute sécurité dès les premières vagues de froid, sans craindre une obstruction ou une accumulation excessive de résidus combustibles.
Cette période a l’avantage d’éviter l’affluence des demandes. En effet, durant l’automne, les entreprises spécialisées sont très sollicitées, ce qui allonge les délais d’intervention. Au printemps ou en été, vous bénéficiez de créneaux plus flexibles et pouvez prévoir un second passage si cela s’avère nécessaire, notamment dans les logements très chauffés !
Un deuxième passage peut être nécessaire pour les installations fortement sollicitées ou pour certains types de combustibles comme le bois, qui génèrent davantage de résidus. Il permet de garantir la conformité avec les exigences locales et de maintenir le bon état du conduit tout au long de l’année.
Quels sont les signes annonciateurs ?
Si vous attendez trop longtemps avant de prévoir un ramonage de cheminée, sachez que cette dernière saura vous le faire remarquer ; elle manifestera certains signes qu’il faut savoir repérer pour réagir au bon moment !
Une fumée inhabituelle
Lorsque la cheminée dégage une fumée inhabituelle ou si la fumée pénètre dans la pièce au lieu d’être correctement évacuée, c’est le signe d’un conduit obstrué ; cela peut être dû par l’accumulation de suie ou par la présence d’un corps étranger. Un tel phénomène indique qu’un nettoyage immédiat s’impose !
Des odeurs persistantes
Des odeurs persistantes peuvent émaner de la cheminée même lorsqu’elle n’est pas en fonctionnement mais ces effluves ne sont pas normales ; elles sont dues à la présence de dépôts de créosote ou de goudron, qui continuent à fermenter dans le conduit.
Un tirage difficile
Si vous constatez un tirage difficile, vous devez prévoir un ramonage de cheminée ! En effet, si l’air ne circule pas correctement dans le conduit, les flammes peinent à se développer et la chaleur produite reste insuffisante ! Ce phénomène résulte d’un conduit partiellement bouché et son apparition justifie une vérification immédiate de l’état du conduit.
Une suie qui tombe dans le foyer
Une suie qui tombe dans le foyer, c’est le signe clair d’un conduit encrassé ! Ces dépôts, secs et friables, proviennent des parois internes du conduit et témoignent d’une accumulation importante. Leur présence entraîne une obstruction complète si aucun nettoyage n’est effectué ; il faut donc réagir.
L’apparition de taches sur les murs
L’apparition de taches sombres sur les murs adjacents à la cheminée ou sur le plafond indiquent une mauvaise évacuation des fumées. Elles sont causées par la condensation de particules de fumée dans un conduit mal entretenu ; elles traduisent une infiltration de suie et peuvent être accompagnées d’une odeur âcre.
Leur apparition nécessite une inspection et un ramonage sans délai !
Planifier le ramonage de sa cheminée au bon moment et rester attentif aux signes d’encrassement permet d’assurer votre sécurité et de préserver l’efficacité de votre système de chauffe. Juste avant la période hivernale, demandez l’intervention des techniciens afin de garantir une utilisation optimale tout au long de la saison, et restez tout de même alerte.
using WordPress and